Edito accueil

 

 

Augmenter le danger feu de forêt,

Créer un risque de pollution des nappes,

Mettre en péril des espèces animales protégées,

Le tout au mépris d’une forte opposition locale et de décisions administratives et judiciaires,

Tel est le programme implicite du projet éolien dans le bois des Lens

 

Construire cinq éoliennes dans le bois des Lens, c’est priver toute une partie de ce massif classé à haut risque de la protection des canadairs.
Pour « compenser », il faut débroussailler et créer de vastes zones artificialisées qu’il faudra entretenir en permanence.
Un coût financier élevé pour, au final, une augmentation des risques encourus par les riverains et les pompiers au sol.

Le bois des Lens est un massif karstique sous lequel 10 000 personnes puisent l’eau potable.
Cette ressource est fragile car la surface est parcourue de fissures et d’avens qui permettent l’infiltration des eaux de pluie, mais rendent la nappe extrêmement sensible à la pollution.
Pourquoi ignorer que des fuites d’huile provenant des éoliennes pourraient entraîner une pollution grave et à long terme de la ressource en eau ?

    Les espèces d’oiseaux les plus fréquemment tuées par les pales des éoliennes sont presque toutes présentes dans le bois des Lens. Et on y a recensé au moins 18 espèces de chauves-souris, toutes protégées. Pour certaines d’entre elles les éoliennes sont le premier risque expliquant leur quasi disparition. Pourquoi ignorer les recommandations de la LPO pour ce genre de site et les principes du traité Eurobat signé par la France et prohibant la construction d’éoliennes dans et autour d’un bois ?
Les conséquences sont prévisibles : la quasi disparition dans le bois des Lens de plusieurs espèces.

 

    Relancer un projet éolien sur Moulézan,

C’est ne tenir aucun compte de l’opinion des 1169 locaux qui ont exprimé leur opposition lors l’enquête publique de 2009,

NI de l’opposition et des craintes du village voisin de Montagnac,
le plus exposé au danger incendie,

NI d’une pétition signée en 2019 par onze maires de villages riverains du bois,

NI d’une décision préfectorale de refus de construire,

NI d’une décision prise en 2015 par le Conseil d’État.

Est-ce un acte démocratique et républicain ?