La faune du bois des Lens

Le bois des Lens foisonne de vie et la faune se distingue ici par une grande diversité et une typicité d’espèces, caractéristiques du pourtour méditerranéen  et des garrigues en particulier.

Chevreuil dans le Teulon, à Moulézan-Photo F. L. pour l'Oeil Vert  

Les mammifères sont eux aussi présents dans le bois des Lens avec notamment la présence de la Genette d’Europe, du Chevreuil  du Renard roux, de l’Écureuil roux, du Blaireau, du Castor, du Ragondin, etc. Sans parler du sanglier, si commun dans tout le Gard. (en savoir plus sur les mammifères)

Ci-contre Chevreuil dans le Teulon, à Moulézan Photo F. L. pour l’Œil Vert

Petit rhinolophe

En outre, pour compléter des données datant de 2005 et 2006 (V. Ruffray et C. Bernier) sur les chauves-souris dans le massif des Lens, le Collectif d’associations pour la défense du bois des Lens s’est associé au Syndicat Mixte des Gorges du Gardon (SMGG), pour mener en 2012 plusieurs actions d’inventaires des populations de chiroptères sur le périmètre du bois des Lens.

Ces inventaires ont bénéficié, pour leur mise en œuvre, du soutien partenarial du Groupe Chiroptère Languedoc-Roussillon (GCLR), association naturaliste spécialisée dans l’étude et la conservation des chauves-souris. En tout, dix-huit espèces de chiroptères ont été contactés dans le bois des Lens. (en savoir plus sur les chauves-souris)

Ci-contre « Petit rhinolophe » Photo F. C. Robiller / naturlichter.de Wikipedia CC BY-SA 3.0)

Bon nombre d’oiseaux qui y sont présents bénéficient de statuts de protection forts : Plusieurs espèces de rapaces, notamment, viennent y nicher, y chasser ou y faire halte lors de leur migration. Parmi les espèces diurnes ou nocturnes qui s’y reproduisent, on compte, le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc, le faucon crécerelle, le Hibou grand-duc, le Petit duc scops, etc. Le bois des Lens sert aussi de zone de passage et de nourrissage pour l’Aigle de Bonelli et le Vautour percnoptère. (en savoir plus sur les oiseaux)

Ci-contre Aigle de Bonelli – Photo Rémy Béranger pour le COGard

De plus, de nombreux sites dans les Lens abritent reptiles. Les naturalistes ont observé ici et là le Lézard vert et Lézard ocellé, la Couleuvre de Montpellier, la Couleuvre à échelons et la Couleuvre à collier, ainsi que des amphibiens  : Triton palmé, Grenouille rieuse, Pélodyte ponctué, Pélobate cultripède, Crapauds communs, Rainette méridionale, etc. Un inventaire à compléter, car ce volet naturaliste n’a pas été particulièrement exploré. (en savoir plus sur les amphibiens et les reptiles)

Ci-contre Rainette méridionale photo F. L. pour l’Œil Vert

 

L’entomofaune du bois des Lens est également très riche : papillons, pour les plus visibles, libellules, orthoptères (criquets et sauterelles), coléoptères, punaises, abeilles sauvages, mouches et syrphes, etc. Des populations de Dianes et de Proserpines, de Damiers de la succise et de Zygènes cendrées – papillons protégés au niveau européen – occupent divers sites.

La Magicienne dentelée, le Grand capricorne, et le Lucane cerf-volant, également protégés, sont aussi présents dans le massif. (en savoir plus sur les insectes)

Autres petites bêtes bien représentées : les araignées qui, des plus spectaculaire aux plus discrètes chassent, à l’affut, avec ou sans toile avec des ruses de Sioux.

Les invertébrés, les escargots et autres mollusques n’ont pas fait l’objet, pour l’instant, de beaucoup de considération de la part des naturalistes… Toute contribution serait donc la bienvenue dans ces domaines.

Ci-contre La Zygène cendrée  Photo F. Lienhard pour l’Œil Vert