Construire cinq éoliennes dans le bois des Lens, c’est priver toute une partie de ce massif classé à haut risque de la protection des Canadairs, Trackers, Dash et autres avions bombardiers d’eau .
Pour « compenser », il faut débroussailler et créer de vastes zones artificialisées qu’il faudra entretenir en permanence. En la circonstance « compenser » est un permis de détruire des puits de carbone.
Un coût financier élevé pour, au final, une augmentation des risques encourus par les riverains et les pompiers au sol.
Le bois des Lens est un massif karstique sous lequel 10 000 personnes puisent l’eau potable.
Cette ressource est fragile car la surface est parcourue de fissures et d’avens qui permettent l’infiltration des eaux de pluie, mais rendent la nappe extrêmement sensible à la pollution.
Pourquoi ignorer que des fuites d’huile provenant des éoliennes pourraient entraîner une pollution grave et à long terme de la ressource en eau ?
Les espèces d’oiseaux les plus fréquemment tuées par les pales des éoliennes sont presque toutes présentes dans le bois des Lens. Et on y a recensé au moins 18 espèces de chauves-souris, toutes protégées. Pour certaines d’entre elles les éoliennes sont le premier risque expliquant leur quasi disparition. Pourquoi ignorer les recommandations de la LPO pour ce genre de site et les principes du traité Eurobat signé par la France et prohibant la construction d’éoliennes dans et autour d’un bois ?
Les conséquences sont prévisibles : la quasi disparition dans le bois des Lens de plusieurs espèces protégées.