Un modèle économique controversé

Qui sont les pigeons qui vont se cogner dans les pales des éoliennes du bois des Lens ?

Les habitants, le maire, les décideurs locaux ? Certainement pas son promoteur / industriel / financier.
Ceux qui croient encore que les opérateurs de l’éolien agissent par souci environnemental vont en être pour leurs frais.

Ces opérateurs font miroiter des profits juteux , des retombées confortables sur fond de vertus environnementales.
La propagande est efficace mais fragile dés que l’on décortique le process ou que l’on écoute les victimes économiques des parcs éoliens.

Avant d’être un outil de production d’énergie, une éolienne est d’abord un objet de spéculation

Les investisseurs raisonnent en termes d’immobilisation et de profit rapporté par les capitaux engagés. Le monde éolien a créé artificiellement une bulle financière qui attirent d’une part des amateurs qui veulent une part du gâteau, et des pigeons fascinés par la promesse d’un monde repeint en vert.
Oui la source d’énergie éolienne est gratuite, tout comme le sont le pétrole ou le gaz tant qu’ils restent sous terre.
C’est donc tout le process d’extraction qui ajoute de la plus-value à un produit gratuit dans la nature. Dans l’éolien qui est produit localement, il suffit de trouver le lieu d’implantation, d’obtenir l’autorisation d’implanter, et de se raccorder au réseau après construction de l’aérogénérateur. Difficile de faire plus simple pour gagner de l’argent.

Dés qu’une l’éolienne entre en production deux possibilités s’offrent à son propriétaire :

– Produire et vendre longtemps pour en tirer un profit longue durée sur peut-être 20 ou 25 ans, mais c’est une stratégie à hauts risques à cause des fluctuations possible de la météo ou du cours du Méga Watt à la revente, ou des politiques énergétiques,

– Ou attendre quelques mois ou quelques années et revendre l’éolienne au plus offrant en en retirant une plus-value conséquente. C’est moins risqué et c’est semble-t-il la stratégie adoptée par TOTALEnergies avec le concours de la Caisse des Dépôts en 2020. Et elle est logique.

La météo économique change très vite et l’évolution du climat fait bouger les lignes

Quels sont les risques de participer au coté de TOTALEnergies à la création d’un parc éolien dans le bois des Lens ?

Penser profiter de ce modèle économique, c’est oublier que ce monde économique prospère sur les échanges. Une éolienne est un objet économique qui peut changer de mains à tout moment. Qui seront les acheteurs ? Généralement des investisseurs accoutumés à l’optimisation fiscale dont les habitants du lieu d’implantation ne verront jamais le visage. Ce ne sont pas eux qui se préoccuperont des risques d’incendies causés par une végétation envahissante à cause d’un déficit d’entretien. Et où seront-ils quand certaines éoliennes auront « accidentellement » perdus quelques centaines de litres d’huile qui se seront infiltrés dans les nappes phréatiques qui alimentent en eau potable les villages environnants ? Et où seront-ils quand il faudra les démonter ?

Combien de parcs éoliens ont changés de mains depuis 10 ou vingt ans ? Beaucoup… Ils sont d’abord fait pour ça.

Pourquoi les opérateurs de l’éolien privilégient-ils les baux emphytéotiques au lieu d’acheter les terrains ? La réponse devrait mettre la puce à l’oreille.

Voir aussi le problème de la corruption latente dans les montages d’affaires éoliens ( lien )


Collectif du Bois des Lens